L’association des Maitres E des Yvelines

vous propose un dossier

"Elèves à Haut Potentiel"

En lien avec la conférence animée par Sébastien VAUMORON.

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A l’occasion de son intervention "Inattention et apprentissages" du 2 avril 2016 pour l’AME 78 (voir article à cette page),  

Sébastien VAUMORON a abordé le repérage et les besoins des élèves à Haut potentiel.

     http://www.sebastienvaumoron.com/  ou https://www.psy-neuropsy.com/ 

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Motifs de consultation « dépistage HP »

S. VAUMORON évoque deux cadres de consultations au sein de son cabinet :

• Cadre domestique 
  • Discordance entre le vécu scolaire et domestique : l’enfant ne montre pas ses capacités à l’école alors qu’en dehors manifeste
  • Questionnement éducatif des parents pour leur enfant
  • Orientation faite pas les équipes enseignantes, la famille, etc.

• Cadre scolaire
  • Inhibition
  • Orientation faite par l’école
  • Saut de classe

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Des mythes en vrac

 

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Fonctionnement affectif et dyssynchronie

S. VAUMORON explique le fonctionnement affectif des élèves à Haut Potentiel.

L’entrée précoce dans le langage (phrase simple avant trois ans, généralement entre 18 mois et 30 mois) et la précocité de l’emploi de phrases complexes sont des signes d’appel de Haut Potentiel. Certains enfants entrent seuls dans la lecture, d’autres ont des difficultés de passage à l’écrit, d’autres encore ont une connaissance arithmétique précoce (sens des opérations et signes opératoires).

Une attitude faisant penser à de l’insolence, l’ennui scolaire sont aussi caractéristiques des enfants HP.

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Mise en regard Enfant scolaire / enfant à haut potentiel

Dans le cadre du repérage de l’enfant à Haut Potentiel, S. VAUMORON expose un comparatif entre l’enfant scolaire et l’enfant HP.

Ce dernier reprend l’essentiel des items publiés par Janice SZABOS dans le journal américain Challenge Magazine en 1989,

qui caractérisent toujours pertinemment les deux groupes d’élèves.

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A Haut Potentiel, certes… Mais pas toujours en réussite

« Les élèves à hauts potentiels, bien que d’intelligences élevées, ne traversent pas toujours leur scolarité sans obstacle. Dans bien des cas, ce sont des élèves brillants, autonomes, mais dans d’autres cas ou à d’autres moments de leur scolarité, ils peuvent aussi se faire les plus discrets possibles ou au contraire se comporter de façon très provocante vis-à-vis de l’enseignant et des autres adultes qui les entourent, manifestant ainsi leur souffrance de n’être pas compris. Ils peuvent se trouver en difficultés relationnelles avec leurs pairs et certains finissent même par décrocher. Il est ainsi admis qu’un élève à hauts potentiels sur trois est en échec scolaire ! Cette situation démontre que les élèves à hauts potentiels sont des élèves à besoins spécifiques, comme le sont ceux qui souffrent de troubles d’apprentissage. »

Source : Marie-Dominique Simonet, ministre de l’Education, dans la documentation « Enseigner aux élèves à haut potentiel »

Extrait de la documentation« Enseigner aux élèves à haut potentiel », Fédération Wallonie - Bruxelles p.6 et 7

http://www.enseignement.be/download.php?do_id=9920

Le WISC IV et son analyse

S. VAUMORON cite le docteur Alain POUHET* , médecin spécialisé sur les troubles « Dys »,  qui pointe qu’une seule épreuve de logique dont le résultat serait supérieur ou égal à 14 signifierait une Haute Potentialité. En ce sens, d’autres scores inférieurs à la « quantification » globale d’un HP impliqueraient qu’un problème annexe empêcherait l’expression du HP (troubles associés : troubles neurovisuels, troubles du langage, trouble de l’attention…).

De nouveau, S. VAUMORON souligne l’importance de l’analyse qualitative du WISC IV autant que quantitative pour cerner « comment » les points ont été obtenus et faire émerger, par exemple, les ruptures attentionnelles.

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